J'avais demandais a Lucas de venir me rejoindre a la fête foraine pour passé un moment avec mon grand frère. Je savais qu'en l’appelant il serai tout de suite venue enfin tout de suite je lui est donnais rendez-vous en l’appelant hier. On allais bien rigolais tout les 2 a la fête foraine on est de grand enfant moi surtout mais je savais que sa fille Kathleen était a l'école aujourd'hui et qu'Erika travaillé et lui il ma dit qu'il était libre alors pas de problème. Je venais de partir de chez moi dans ma new beetle et 35 min plus tard j'étais arrivé je lui avait donné rendez-vous devant un marchant de friandise. Je partais donc a notre point de rendez-vous mais j'étais la première j'attendis son arrivé mais 10 min plus tard il n'était toujours pas là j'étais vraiment arrivé en avance et décidé donc de me prendre une barbe a papa en l'attendant je le vois déjà arrivé et me dire "encore mais a chaque que je te vois tu mange", j'adore mangé je n'y peux rien mais je ne grossis pas j'ai de la chance. Je ne mange pas a longueur de journée mais des que je peux je mange et le pire c'est quand je suis a la fête foraine comme la maintenant. Je venais de la finir et j'attendais toujours Lucas j'avais en fait plus d'une demi-heure d'avance mais je ne voulais pas être en retard.

Comme toutes les semaines, j’étais en congé au moins une fois. C’était ce que j’avais convenu avec mon père s’il voulait que je vienne bosser avec lui. Avec Erika, nous veillons à ce qu’au moins l’un de nous ne travaille pas une fois dans la semaine pour pouvoir nous occuper de Kathleen. Elle prenait le mercredi bien souvent et moi, je prenais le jeudi. Le lundi, mardi et vendredi, ma fille restait à l’école toute la journée et mangeait à la cantine. Nous ne pouvions pas faire mieux, mais jusqu’à présent, Kathleen se contentait de ça et c’était devenu un quotidien.
D’habitude, je passais mon jeudi en compagnie d’Erika quand notre fille était à l’école. Je l’aidais au magasin. Mais là, ça n’allait pas être possible. En effet, la veille au soir, Carrie m’avait demandé si on pouvait se voir elle et moi, à la fête foraine. Je m’étais arrangé avec ma fiancée pour savoir si ça gênait ou pas, et elle m’avait répondu qu’il n’y avait aucun problème. C’était donc pour cette raison que je laissais Kathleen aux bons soins de sa mère et me rendis à mon « rendez-vous ».

La fête foraine n’était pas très loin de chez moi. Généralement, elle ne se situait jamais très loin de la plage, et habitant YunBeach, y aller à pied n’était pas un très gros problème, bien au contraire. D’ailleurs, quand on y allait avec Kathleen, ce n’était jamais en voiture pour la simple et bonne raison que c’était impossible de se garer. Et puis, marcher faisait du bien, après tout.
Lorsque j’y arrivais, j’étais en avance de cinq minutes par rapport à l’heure donnée. Ce qui tombait plutôt bien car j’aurais le temps de trouver Carrie. Bon, ça ne devait pas être trop difficile, étant donné que le point de rendez-vous fixé était : un marchand de friandise. Il y en avait tellement que je lui avais demandé à ce que ce soit celui le plus proche de l’entrée. Non, parce qu’avouez que si je devais faire le tour de la fête foraine pour trouver LE marchand de friandise chez qui elle avait décidé de se poster… Je n’allais jamais m’en sortir. Il y en avait tellement !

Enfin bref, étant donné qu’il n’y avait pas trop de monde, j’allais la repérer assez facilement. Et pour cause, le premier stand de friandise se dessinait devant moi et Carrie était déjà présente. Elle tenait un bâton de barbe à papa dans les mains. Depuis combien de temps était-elle là, si elle avait eu le temps de manger une barbe à papa ? Bonne question. Je dirais une bonne demi-heure, au moins.
Je m’avançais vers elle avec un sourire aux lèvres.

« Salut, Miss ! J’vois que t’as pas perdu de temps » fis-je en désignant de la tête le bâton qu’elle tenait du bout des doigts.

Je grimaçais en entendant le surnom qu’elle m’avait trouvé. Je détestais les surnoms. Luke encore moins que les autres. C’était Lucas ou rien du tout. Même ma sœur ne m’appelait pas Luke ou un truc dans le genre. C’était Lucas ou grand frère, au choix. Enfin bon…

« Ca va, tranquille. Et toi ? Comment va ta petite vie ? »

D’ailleurs, en parlant de famille, il faudrait que je pense à ramener un truc pour Kathleen. Elle avait peut-être accepté que je ne m’occupe pas d’elle cette semaine, mais que je lui ramène quelque chose. Quand je lui avais demandé ce qu’elle voulait, elle m’avait simplement répondu : « Etonne moi ». Pas chiante la petite ! A quatre ans, elle me répondait comme une ado. Ce n’était pas croyable comme truc. Enfin en même temps, c’était une Mosmen mélangée à du Waldorf donc ça ne pouvait que donner ça. Queen E et Devil L dans le même corps. Youpi !
Bon, bref, tout ça pour dire qu’il fallait que je trouve quelque chose pour Kathleen. Une peluche ou un truc qui le ferait plaisir. Il fallait que je l’étonne. Je devrais peut-être demander à Erika ou plus rapide, Carrie, qui était en face de moi et surement disposée à me conseiller. Mais j’avais le temps. J’avais la journée et j’étais sur qu’il y aurait un truc qui allait me flasher à la figure et je me dirais : « Ouais ! C’est bon ça ! Kath va adorer ! »

« On bouge ? » demandais-je.

Même si nous étions au beau milieu de la journée et même si la grande majorité de New York travaillait, la fête foraine était quand même animée. L’avantage, c’était qu’au moins, on pouvait circuler sans devoir bousculer les gens et sans marcher sur les pieds. Pour ma part, je n’avais que très rarement piétiné quelqu’un, mais quand il y en avait un qui avait le malheur de marcher dessus, il passait le pire quart d’heure de toute sa vie (et demi heure si c’était sur Kathleen qu’il marchait).
J’ignorais vers où nous allions, mais j’étais certain que si nous trouvions quelque chose d’intéressant, on s’arrêterait. Je fus très intéressé quand Carrie m’annonça qu’elle avait rencontré un garçon, mais elle ne s’attarda pas sur le sujet me questionnant sur ce qu’il y avait de nouveau de mon côté.

« Rien de plus que d’habitude. Mais ne crois pas que tu vas échapper à mes questions : quel garçon ? »

Ouais j’étais plutôt curieux comme garçon. Mais que voulez-vous ? Je vivais avec deux filles donc difficile de faire autrement, donc j’avais pris l’habitude de demander des détails parce que pour que les filles nous lâchent une information, il fallait demander des détails et tout. Nous, les garçons, nous étions un peu plus simples : on balançait les infos et puis comme ça c’était fait et on passait à autre chose. C’était ce qui faisait une grande différence entre la gente féminine et la gente masculine.

« Y’a quelque chose de concret entre vous ou c’est encore en cours ? »

Après tout, je parlais à Carrie de ma petite vie et j’essayais de lui donner un maximum de détails alors j’espérais qu’elle ferait de même de son côté. Concrètement je ne donnais pas pour recevoir en retour, mais c’était quand même mieux de s’avoir un peu plus que d’être sur sa faim jusqu’au bout et être obligé d’harceler la personne pour en savoir un peu plus.

Carrie n’était pas du genre à éviter une question. Surtout quand elle n’avait rien d’important à cacher. Savoir qui était le fameux garçon n’était pas un crime. Après, s’il n’y avait rien de plus et que ça n’allait pas plus loin, ce n’était pas moi qui allait crier au scandale parce que ça n’avait pas marché. C’était surement pour cette raison qu’elle m’informa qu’il se prénommait Ryan et qu’elle l’avait rencontré par hasard au centre commercial. Ah ces filles… Toujours fourrées là-bas, même quand c’est la crise !
Je ne pus m’empêcher de remarquer ce petit sourire niais qu’elle arborait après m’avoir parlé de lui. Bien sur, je voulais savoir s’il y avait quelque chose de concret. Genre s’il était passé quelque chose ou bien s’ils avaient juste papoté. Je ne pus m’empêcher d’esquisse une grimace quand elle m’avoua que lui en aimait une autre.

« Aie… Ca c’est pas cool ! »

Surtout si, comme elle le disait, elle avait eu un coup de foudre. Honnêtement, je ne voyais pas trop quoi lui dire d’autre exactement parce que mon coup de foudre, je l’avais eu avec Erika. Bon, on avait mis quelques années avant de finalement prendre une décision, et regardez où on en était. Quasiment mariés, une petite fille de quatre ans. Manquait plus que le chien !

« Tu sais, ça va peut-être paraitre méchant c’que j’vais te dire, mais… Au pire, y’a plein de poissons dans l’eau, non ? »

Même si c’était dur d’oublier un coup de foudre. Je ne pouvais pas vraiment trop parler sur ce sujet parce que je n’y connaissais pas grand-chose. Bien sur, j’avais de très grands principes sur chaque chose que je ne connaissais pas, mais je me disais que ce n’était pas pareil d’avoir des principes et de vivre la chose en elle-même. C’était à Carrie de décider tout ça.

Si Carrie ne voyait que lui, c’était relativement problématique parce qu’elle n’allait pas l’oublier si facilement si jamais Ryan ne s’intéressait pas à elle. Au fond, le sentiment amoureux était assez douloureux quand on y repensait. Enfin, pour moi, ce n’était plus le cas, mais au début si, ce n’était pas très simple a accepter etc…

« Qui est cet ami ? » demandais-je.

Je ne me mettais pas en tête de lui conseiller de se rapprocher de cet ami pour qu’elle lui fasse du charme. Oh non. S’il n’y avait que de l’amitié, ça ne servait à rien. On ne pouvait pas vivre une vie de couple quand on est ami avec quelqu’un. C’était tout simplement impossible. Je n’allais pas sortir toute une dissertation là-dessus, parce que c’était inutile. Il suffisait d’avoir un peu de jugeote pour s’en rendre compte tout seul et j’étais certain que Carrie pensait la même chose que moi.

Soudain, elle me demanda comment ça s’était passé à Erika. Je me mis à rire. Les souvenirs de ma vie d’avant avec la future madame Mosmen me faisait rire. C’était l’époque où on croyait encore être le roi et la reine du monde, gouvernant sur le même territoire, mais en total désaccord.

« On se détestait. On ne se supportait pas. J’étais le roi de l’Université, elle était la reine, et on n’était jamais d’accord. Quand on se parlait, c’était pour s’insulter ou se balancer des crasses sans cesse. »

Franchement, je n’avais pas mis ces souvenirs de côté. Parfois même, on en reparlait encore elle et moi et ça nous faisait rire plus qu’autre chose. Encore aujourd’hui, quand on s’engueulait pour quelque chose (oui car nous n’étions pas tout le temps d’accord), je nous revoyais quelques années en arrière, bien avant l’arrivé de Kathleen.

« Et puis, un jour je me suis rendu compte que j’étais amoureux d’elle. Tout en continuant nos disputes, on s’est cherché et on s’est trouvé. »

Ca, c’était la version courte. La version longue était plutôt pas mal dans son genre, mais pour ça, il faudrait en faire un roman parce que c’était long.

Je hochais la tête lorsque Carrie m’annonça qu’il s’agissait de ce fameux policier. Je m’en souvenais à peu près, donc je ne pouvais qu’acquiescer. Elle m’avait déjà raconté qu’elle l’avait perdu de vu suite au décès de sa femme et de leur enfant à venir. Maintenant, je voyais parfaitement de qui elle voulait parler. Je ne connaissais pas l’homme en question pour ne pas l’avoir rencontré, mais je situais car après tout, je connaissais une très grande partie de la vie de Carrie.

« T’accrocher à un homme que tu n’as pas revu et dont tu n’as aucune nouvelle n’est pas vraiment une bonne idée. »

Ce n’était que mon humble avis, maintenant, Carrie faisait ce qu’elle voulait. Si elle tenait à ce type, elle pouvait toujours faire des recherches pour reprendre contact avec. Mais bon, pourquoi ne pas passer à autre chose ? Dans la vie, il fallait aller de l’avant au maximum.

J’ignorais si mon histoire avec Erika était aussi romantique qu’elle le pensait, mais elle n’était pas monotone à en mourir. On avait quelques anecdotes à raconter.

« Au moins, si un jour on a des petits enfants, on aura des histoires à leur raconter au près du feu. »

Bon, même sans avoir de petits enfants, il y avait Kathleen. Peut-être qu’un jour elle nous demandera de lui raconter comment on s’était mis ensemble sa mère et moi. Pour l’instant, elle était trop petite, mais un jour ça viendra.

Nous passâmes à côté d’un stand de barbe à papa. Je m’y arrêtais, entraînant mon amie avec moi afin d’en demander deux.
Je tendis ensuite celle qui était destinée à ma sœur de cœur en souriant.

« Tu vas bien te laisser tenter par une deuxième ? »

Je l’avais payé, donc elle ne pouvait que la manger.

J’étais ravi d’entendre que Carrie ne touchait plus à la drogue. Moi, ça faisait un petit moment que j’avais stoppé. Enfin, je n’avais jamais été un mec dépendant de tout ça, mais j’avouais que fumer des pétards etc… et me faire un rail m’était déjà arrivé. Mais c’était une fois de temps en temps.
Je préférais ne rien répondre à ça. Je méprisais un peu ceux qui en consommaient parce qu’à mes yeux c’était des ratés. Je ne disais pas que Carrie en était une, mais ceux qui ne s’en sortaient pas ou qui ne voulaient pas du tout en sortir n’était pas des personnes avec qui je voulais avoir affaire.
Revenons en plutôt à ses histoires de cœur. C’était beaucoup plus simple à en parler que de parler Shit et Mari Juana.

« T’inquiète pas. Ca va, ça vient ce genre de chose. Le jour où tu auras trouvé la perle rare, tu le sauras la première ! »

Je ne comprenais pas vraiment les gens qui se disaient totalement accros à quelqu’un sans vraiment avoir la volonté d’aller de l’avant. Pour ma part, si jamais ça venait à se terminer avec Erika… et bien ça ferait énormément mal, ça je ne pouvais pas le nier, je mettrais du temps, beaucoup de temps, mais j’en viendrais à ne plus l’aimer de la même façon. Elle resterait une personne que j’avais aimé de toute mon âme et avec qui j’ai eu une magnifique petite fille. Mais bon, ne parlons pas trop fort car pour l’instant, j’étais tout ce qu’il y avait de plus heureux avec Erika et je ne comptais pas me séparer d’elle, mais plutôt me marier avec.

Tout en mangeant ma barbe à papa, nous avancions dans la fête foraine tranquillement. Il commençait à y avoir de plus en plus de monde, signe que l’après-midi s’écoulait. Cet endroit faisait fureur quand on voulait se promener et s’amuser en même temps.

« Au fait, tu veux faire un tour de manège ou pas ? »

Personnellement, j’adorais ça. Même si je n’y montais pas à chaque fois. Il m’arrivait de venir faire un tour simplement pour faire un tour.

Dans ma vision des choses, chacun avait une personne qui lui était destinée. Mais maintenant, il fallait la trouver car certain ne la trouvait jamais. C’était malheureux, mais pourtant tellement réel. J’espérais que Carrie trouverait la sienne de bonne personne et qu’elle serait heureuse avec. C’était tout ce que je pouvais souhaiter de mieux pour elle.

« C’est bien, t’es optimiste ! Mais si tu veux un conseil : profite à fond en attendant ! Il ne faut avoir aucun regret dans la vie ! »

Pour ma part, j’avais profité à fond avant qu’Erika soyons ensemble. Bon, je ne disais pas, avoir Kathleen aussi tôt nous avait fait loupé quelques trucs que d’autres avaient pu vivre, mais en aucun cas je regrettais tout ça. Et puis, aujourd’hui encore je profitais de l’instant présent. La preuve : j’étais entrain de terminer ma barbe à papa avec ma sœur de cœur. Certes, être en couple et avoir un enfant, c’était des contraintes, mais quand on pouvait, on s’arrangeait pour pouvoir profiter car nous avions besoin de moment à nous.

En parlant de profiter, et bien moi, je pensais que les montagnes russes c’était une excellente idée ! J’adorais les manèges à sensation. Je me souvenais qu’une fois Chace, mon meilleur ami, était sorti d’un manège à sensation en vomissant ses tripes tellement ça avait été trop violent pour lui. Moi je n’avais pas encore trouvé d’attraction qui me retourne l’estomac.

« Bien sur que ça me dit ! J’y ai passé la plupart des nuits quand je venais dans le coin. »

Qu’est-ce que j’avais pu dépenser comme argent là-dedans. Sur que certain était devenu riche avec moi. Je jetais le bâton de barbe à papa dans la poubelle avant de me diriger vers le comptoir où un forain donnait des tickets aux personnes devant nous. Une fois notre tour arrivé, je demandais deux billets et tendis l’argent. Une fois chose faite, direction la file d’attente.

Carrie n’avait pas à me remercier pour ce que je venais de lui dire, c’était ma sœur de cœur donc c’était un peu mon rôle de le lui en donner. J’agissais bien de la même façon avec Katy donc c’était mon rôle de frère quoi.
Je préférais qu’on se concentre sur les montagnes russes car la file était déjà entrain de se diminuer. Venir en plein jour avait de l’avantage car le soir, il fallait parfois attendre pendant dix minutes avant de faire son tour de manège. Là, on allait attendre moins de cinq minutes et c’était ce qu’il y avait de mieux.
J’offris un sourire à Carrie lorsqu’elle m’annonça qu’elle venait aussi souvent avec ses parents quand elle était plus jeune. Bon, autant dire tout de suite que ce n’était pas mon père ni ma belle-mère qui m’auraient emmené ici. C’était moi qui avais découvert ça tout seul avec Chace. Après, j’y avais emmené Katy. On était partis en secret de la maison et on était rentré quatre heures plus tard, notre nourrice nous attendant sur le pas de la porte avec des mitraillettes à la place des yeux. Bien sur, c’était moi qui avais tout pris parce que personne ne pouvait s’imaginer que c’était ma sœur qui avait insisté pour qu’on y aille. Bon, je n’en voulais pas à Katy de n’avoir rien dit ce jour là. Je n’allais pas lui en vouloir pour ça et puis je l’avais souvent couverte donc pourquoi est-ce que ce jour là aurait été différent ?

« Pas de problème » répondis-je lorsque Carrie me fit remarquer qu’elle pouvait aussi payer ses places de manèges.

Je n’étais pas contre le fait qu’elle paye aussi. Je n’étais pas le type macho qui pensait que c’était qu’à l’homme de payer à chaque fois qu’il était avec une fille. Bon, avec Erika c’était différent, c’était ma fiancée. Mais si Carrie voulait payer le prochain, et bien elle paierait le prochain et puis c’était tout. Ca ne me dérangeait absolument pas.
J’arquais un sourcil en voyant ses yeux de cocker qu’elle était entrain de me faire afin que je ne me vexe pas de ses paroles. Pourquoi est-ce que je le serais ? Je comprenais tout à fait qu’elle ne veuille pas se faire offrir. Moi non plus je détestais qu’on m’offre des trucs alors que je pouvais aussi payer.

« Me fait pas tes grands-yeux » fis-je en décoiffant légèrement ses cheveux blonds. « Je comprends, t’inquiète ! »

[Mode Admin : Attention aux fautes d’orthographes:/]

Quand Carrie m’annonça que nous n’allions pas payer le prochain manège que nous allions faire, je ne pus m’empêcher d’arquer un sourcil. Pourquoi est-ce qu’on ne paierait pas ? On allait frauder ? C’était impossible de faire des tours de manège gratuitement pour la simple et bonne raison qu’il y avait toujours un type qui vérifiait les tickets et qui faisaient faire demi-tour à ceux qui n’en avaient pas. Bref, c’était impossible de frauder.
Apparemment, je m’étais fait une fausse idée de la raison pour laquelle nous n’allions pas payer le prochain manège car Carrie me demanda aussitôt si je voulais connaître cette fameuse raison.

« Bah ouais, je veux bien, parce que là, tu me poses une colle ! » répondis-je.

Je ne voyais pas vraiment pour quelle raison nous ne paierions pas les manèges. Les forains étaient tout de même là pour gagner leur croute donc il faudrait payer. A moins que Carrie use de ses charmes pour faire craquer les forains masculins et se faire offrir des places gratuitement.
Bref, je pense que je vais arrêter là ma réflexion car je doutais fort trouver la vraie raison. De plus, Carrie n’était pas vraiment une jeune femme qui usait de ses charmes pour avoir des trucs gratuits.

« Personne ne résiste à tes yeux de cocker. Mais je ne t’ai pas dit que c’était d’accord à cause de ton regard. Je le pense sincèrement. »

La seule qui me faisait craquer avec ses grands yeux de cocker, c’était Kathleen et c’était quand on se tenait tête. C’était tout le temps elle qui gagnait, bien sur. Erika disait qu’elle faisait ce qu’elle voulait de moi. C’était vrai, bien sur, mais il y avait quand même des limites. Je voulais bien qu’on me dise que j’étais un papa gâteau, mais ça ne voulait pas dire que je ne savais pas élever ma fille et que je lui cédais tout. Kathleen n’était pas une enfant reine. Elle aussi avait des règles et se faisait punir lorsque ça n’allait pas.

Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’annonce qu’on pourrait faire des tours gratuitement. Je la fixais pendant un instant en silence.

« Dis moi… tu pouvais pas le dire avant ? On l’aurait fait directement ! »

Non, je n’étais pas radin ! Ce n’était pas deux places de manège qui allaient me ruiner, loin de là. Mais comme tout le monde, moi aussi je profitais des trucs gratuits. Bien évidemment, là, je m’en foutais d’avoir payé. Même si je l’avais su avant, ça ne m’aurait pas dérangé pour autant de payer.
J’avouais être quand même surpris qu’elle m’annonce que quand elle venait ici, tout était gratuit. Enfin, pour les manèges. Je ne pensais pas que niveau nourriture, ces gens là soient clément à ce point.

« N’empêche que tu m’étonneras toujours ! »

J’avais pensé à tout sauf aux places gratuites. Il fallait dire aussi que c’était tellement peu commun. Après tout, les forains vivaient uniquement de ça, donc je pouvais aisément comprendre qu’il ne voulait pas trop faire d’exception niveau achat des billets. Personnellement, j’en serais un, c’est ainsi que je fonctionnerais. Mais bon, si le père de Carrie avait rendu plusieurs services, et bien pourquoi pas.

Notre tour arrivait pour faire le tour de manège. « Enfin » avais-je envie de dire, mais je préférais me taire. Il fallait faire la queue, ça aussi c’était normal. Chacun son tour. Je doutais fort que même si Carrie pouvait avoir les places gratuitement, elle pouvait aussi passer devant tout le monde. Ca ne se faisait pas. Et puis, après, les gens allaient demander des explications et ça allait attirer des soucis aux forains.

« Je sais que je suis super, t’en fais pas ! Deux comme moi, y’en a pas ! »

Finalement, nous prîmes place dans le manège. Nous étions au tout premier rang du premier wagon. Ca c’était cool ! On allait tout voir et avoir un max de sensations. Que rêver de plus ?

Bon, okay, j’avais peut-être été rapide en allant acheter les places de manèges. Mais bon, j’avouais aussi que je ne voulais pas que Carrie refuse que je lui offre au moins un tour de manège. Sérieusement, les gens, aujourd’hui, refusaient de plus en plus de se faire offrir et insistaient pour payer leur part de peur que ça ne gêne l’autre de dépenser un peu plus d’argent. Or moi, ça ne me dérangeait pas de payer un tour ou plusieurs de manège. Mais bon, puisque Carrie disait qu’on pouvait faire des tours gratuits, autant en profiter quand même, non ?

Le manège se mit en route et un grand sourire se peignit sur mon visage. J’adorais les manèges et ce, depuis que j’étais môme. Le nombre de fois où je m’étais échappé pour venir ici, je ne les avais plus comptés après cinq. Je me faisais tout le temps engueuler en rentrant, mais au moins je passais d’excellente journée.
Les sensations étaient en rendez-vous pendant tout le tour de manège, si bien que je me retrouvais dix ans en arrière quand j’étais venu en compagnie de Chace et toute la bande. Parfois, on venait tellement nombreux qu’on monopolisait quasiment tout le manège rien qu’à nous tous. C’était des bons souvenirs.

Lorsque le manège s’arrêta, on ne pouvait pas dire que j’étais dessus. Ca faisait tellement longtemps que j’étais pas monté là dedans que j’avais l’impression que je venais de redécouvrir tout ça. C’était compliquer à expliquer. Je suivis Carrie lorsque nous descendîmes du manège.

« Wow, j’ai l’impression d’avoir de nouveau 15 ans ! »